Avant les écrans, les tablettes et les téléphones, l’enfance guadeloupéenne se vivait dans les rues, les cours et les champs. Les jeux d’antan faisaient partie du quotidien, rythmés par les saisons, les sons du tambour au loin, et les cris joyeux des enfants.

Parmi les classiques, on retrouve la fameuse “marelle”, dessinée à la craie ou au charbon sur le béton chaud. Il y avait aussi “lastic”, ce jeu d’agilité avec un élastique tendu autour des jambes, surtout populaire chez les filles. Et que dire de “la toupie”, souvent sculptée à la main dans du bois local, lancée avec une ficelle comme un vrai défi de précision ?
Les garçons s’amusaient aussi avec les billes, les noyaux de mangues séchés ou même les petites voitures fabriquées avec des boîtes de conserve. Tout était prétexte à s’amuser, à créer, à partager.
Certains jeux étaient collectifs, comme “chat perché”, “cache-cache” ou “touche-touche”, joués à la tombée du jour quand le soleil rafraîchissait enfin les murs. D’autres, comme le cerf-volant, rassemblaient tout un quartier autour d’un défi de construction et de vol.

Ces jeux n’étaient pas que du divertissement : ils formaient une école de la vie, transmettaient des valeurs de respect, entraide et créativité. Aujourd’hui, de plus en plus d’écoles et d’associations essaient de faire revivre ces jeux traditionnels, pour reconnecter les jeunes à leur culture et à un mode de vie plus simple, plus vrai.
🪁 Ces souvenirs font partie de notre patrimoine. Et si on les transmettait encore ?
#JeuxDantan #MémoireCréole #EnfanceGuadeloupéenne #ToutGwada
