Face à une double menace croissante à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, les autorités ont pris des mesures drastiques pour protéger la population et les visiteurs. Un couvre-feu a été instauré pour répondre à la fois à une hausse alarmante des actes de violence ciblant les touristes et à un pic significatif de cas de COVID-19.
Récemment, la ville a été le théâtre d’une augmentation des agressions contre les touristes, ce qui a suscité une vive inquiétude parmi les résidents et les visiteurs. Pour contrer cette violence, un couvre-feu de 22h à 5h a été mis en place, accompagné d’une augmentation des patrouilles de police, en particulier dans les quartiers les plus affectés. Les autorités espèrent que ces mesures rétabliront la sécurité et maintiendront l’ordre public, tout en préservant l’attractivité de la Guadeloupe comme destination touristique majeure.
Parallèlement, Pointe-à-Pitre fait face à une recrudescence de cas de COVID-19. Pour limiter la propagation du virus, des restrictions similaires ont été adoptées, incluant le même couvre-feu. Cette stratégie est destinée à minimiser les contacts sociaux et à freiner la transmission du virus, alors que les services de santé luttent pour gérer l’afflux de patients.
Ces mesures ont été prises dans un contexte où la vigilance reste de mise et où les autorités locales travaillent sans relâche pour ajuster leurs interventions en fonction de l’évolution de la situation. Les habitants et les visiteurs sont invités à respecter scrupuleusement le couvre-feu et à signaler toute activité suspecte, tout en suivant les directives sanitaires pour se protéger contre le COVID-19. En combinant ces efforts, Pointe-à-Pitre espère surmonter rapidement ces défis pour un retour à la normalité.
A. ROBERTS